Deux chansons qui comptent beaucoup pour Philippe et Paola…
Silenziu d’amuri
T’amaju di quannu quann’eri dintr’a la naca,
T’addivaj ducizza a muddichi a muddichi,
Silenziu d’amuri ca camini intr’a li vini,
Nun è pussibili staccarimi di tia.
Nun chiangiti no albiri d’alivi,
Amuri e beni vengunu di luntanu,
Dilizia amata mia, sciatu di l’alma mia,
Dammi lu cori ca ti dugnu la vita.
Vaganti senza culura tengu lu senzu ,
Quanno na mamma si scorda a so’ figliu,
Tannu mi scordu d’amari a tia,
Ti vogliu bbene picciliddra mia.
Vulati acidduzzi iti ni ll’amata,
Cantantici mentri nc’è morte e vita,
Comu tuttu lu munnu esti la campagna,
Tu si a Riggina e ju Re di Spagna.
Sogna fiore mio
Sogna fiore mio, sogna e riposa,
Chiude sta vocca che pare na rosa.
Sogna e chiude gli occhi tunne tunne,
Ca quanne sogni tu sogna gliu munne.
Chiude gli occhi e nun parlare,
Sogna gliu funne di gliu mare,
Chiude gli occhi e nun avè paura,
Sogna nu munne fatta a sunature.
Sogna lu ventu e sogna la tempesta,
Sogna gliu mare e sogna la foresta,
Ca la musica de st’organetto
Te riempe ‘ncore e te scaveta ‘mpette.
E raziulella mia nun parlare,
Nun’`è cchiù tempe ‘de rifiatare,
Oggi hai finite de disperare,
Dopedimani jamma a faticare.
Ch gl’amma da fare nu gran castelle,
Piene de tante cose belle,
Gl’ammma da fare d’ore e d’argente,
c’hanna abitare tutta la gente.
E ogni jorne sarà allegria,
E ci sarà pure mamma mia,
E la fatia nun sarà cchi`ù amara,
Pecchè saremo allora tutti quanti uguale.
Sogna fiore mio sogna e riposa,
St’occhi toi so` comme li rose,
Sogna tutti sti cose belle.
Gliu cielo, gliu mare e tutte li stelle,
E sogna sogna e nun tardare.
E falla subito reposare,
E scegne sogne e se non vo`venire,
Co chesta musica falla addormire.
(L’ARPEGGIATA, La Tarentella, Antidotum Tarentulae, CD Alpha Productions)
Ciao Bella ! 
Paola
Je n\’arrive toujours pas à croire ce qui arrive peut être parceque tu es là, quelque part avec nous. Je me souviens de notre rencontre, nous étions sur le quai attendant un bateau pour l\’angleterre. Il pleuvait à torrent et la mer était déchainée. Nous avions 14 ou 15 ans. Je crois que l\’on a du attendre de longues heures, pourtant tout ce dont je me souviens c\’est que nous nous sommes bien amusés avec Elena et Hervé. Nous avons fini par le prendre ce fichu bateau et nous sommes enfin arrivés en Angleterre. Quand tu es revenue à Paris tu as habité chez mes parents. Je n\’ai pas eu beaucoup l\’occasions de te voir mais je trouvais ça super que ma chambre revive enfin. Tu avais toujours pleins de bouquins partout, et puis surtout tu amenais beaucoup de joie à la maison. Je me souviens d\’un après midi que nous avions passé à discuter sur le canapé.
Puis cette nouvelle atroce est arrivée, je ne pouvais pas y croire. J\’ai beaucoup de chagrin et je n\’arrive pas à imaginer que ce soit vrai, pas si vite pas comme ça.
je ne veux garder en mémoire que ces précieux moments que nous avons partagés et nos éclats de rire..
Je pense à tes parents, ta soeur, et à philippe, et leur amène mon soutient en cette période douloureuse.
je t\’embrasse Paoletta, (c\’est comme ça que mon père t\’appelle) .
carole
Tu nous manques à tous Paoletta (c\’est comme ça que mon père t\’appelle)
Paola,
Je me souviens encore de notre premiere rencontre. Toi jeune fille pleine de vie partant en famille à la découverte de l\’Angleterre. Ces quelques heures sur le quai nous auront permis de nous decouvrir et de nous apprecier. Je te retrouve quelques années plus tard à Paris. Tu viens étudier et pendant 2 ans tu feras parti de notre famille . Je me souviens de nos apres-midi piscine, de nos longues discussions, de toi te moquant de mon accent chinois et surtout de ton gout pour la vie.
Tu vas bcp me manquer; je pense tres fort à toi, à ta famille et à Philippe.
Hervé
En ce jour douloureux des funérailles de Paola, je pense à elle, à ses parents, à sa sœur, à Philippe, à tous ceux qui souffrent de sa disparition.
Florent
Et un sourire
La nuit n’est jamais complète
Il y a toujours puisque je le dis
Puisque je l’affirme
Au bout du chagrin une fenêtre ouverte
Une fenêtre éclairée
Il y a toujours un rêve qui veille
Désir à combler faim à satisfaire
Un cœur généreux
Une main tendue une main ouverte
Des yeux attentifs
Une vie la vie à se partager.
Paul Eluard