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Que sa flamme reste vive….

7 agosto 2006

Je tenais tout d’abord à remercier toutes les personnes qui ont contribué à ce blog, vos témoignages réchauffent le cœur. Je tenais tout particulièrement à remercier Anna, Piero, Irene et les tous autres qui ont fait don de leurs photos pour nous permettre de découvrir une Paola que l’on ne connaissait peut-être pas tous. Merci encore !

Pour en avoir discuté hier avec un très bon ami à moi, je tenais aussi, encore une fois, un dernière fois, à préciser ceci, cela me paraît important : je sais tout comme vous que Paola n’est plus, et je ne tiens pas à vivre dans une illusion, je ne cherche pas à me masquer la réalité, ni à la fuir, je ne cherche pas à la ramener à la vie, je sais pertinemment que cela n’est plus possible. Mais voilà : je n’étais peut-être pas un ami très intime de Paola, mais je l’aimais beaucoup, je l’aimais sincèrement, c’était une personne remarquable, généreuse et bonne, avec laquelle je me sentais bien, avec laquelle j’avais un réel plaisir à passer le temps, avec laquelle je me savais être et me sentais en bonne compagnie, la compagnie de ces personnes, rares, précieuses, avec qui l’on se sent immédiatement, naturellement et mutuellement complice. C’était une personne précieuse, avec laquelle je partageais, et partage toujours, beaucoup de valeurs et de principes de vie. Sa disparition m’a beaucoup touché, très violemment. Quelqu’un d’aussi bon stoppé aussi brutalement…. Et passées les premières heures, passé les premiers jours où je fus submergé par le chagrin, l’incrédulité et l’incompréhension, domine en moi depuis ce sentiment : c’est trop injuste que son existence s’arrête net. Ce n’est pas normal, ce n’est pas concevable, ce n’est pas juste que son existence s’arrête. Elle ne peut pas juste prendre fin comme ça. Cela me révolte, cela m’insurge, je trouve cela inadmissible. D’où cette ferveur apparente, cette espèce d’urgence, d’empressement qui m’anime ces derniers temps. Je n’ai jamais, auparavant, fait face à la mort de personnes qui me sont chères, je ne saurais donc vous dire si ma réaction est « normale », disproportionnée, juste, ou je ne sais quoi encore car je ne le sais pas moi-même, mais je crois comprendre qu’en la matière, il existe autant de réactions qu’il existe d’individus, et que toutes ces réactions sont naturelles et légitimes. Voici donc la mienne : son existence ne peut pas s’arrêter comme ça, juste comme ça, sans qu’il n’y ait plus rien, le vide, rien. Je m’y refuse. C’est probablement absurde mais je n’y peux rien, je ne peux pas accepter cela. Peut-être qu’effectivement, un jour, la « vie reprendra son cours », je ne sais pas, mais pour l’instant, je ne sais que ça : ce n’est pas normal que son existence s’arrête net, brutalement, qu’il n’y ait plus rien derrière. Donc voilà. J’en suis là. D’où ce blog. Elle a compté pour moi, pendant deux ans, son existence et sa présence m’ont marqué comme elles ont marqué beaucoup de personnes. De tout cela, de toute cette présence, de cette trace qu’elle a laissée autour d’elle, parmi nous, je ne peux accepter, je ne peux admettre, je ne peux concevoir qu’il ne reste plus rien. Cela m’est impossible…

 

Thomas

(Tiens le coup, Fabien…) 

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  1. 22 agosto 2006 22 h 00 min

    A Paola Sandri                       11.08.2006
     
    Erano i pensieri tra i fiori,le domande tra le foglie e le risposte nei raggi di sole,inquietudini che volavano sopra i prati battuti dalla pioggiae certezze che arrivavano assieme agli abbracci degli arcobaleni .
    Se andavano, e se venivano, succedeva anche grazie a te,tu più di altricontribuivi a questa forza buona della terra capace di far vivere i pensieri buoni le speranze luminosel\’amore semplice e vero .
    Il mondo ti ringraziava di esisteree anche se una parte di quel mondonon si accorgeva di te,tutti nel mondo inconsapevolmentericevevano e donavano ogni giorno un sorriso in più,solo per aver visto anche solo una volta il tuo.
    L\’amore e la forza buona,la tua cara pura energia fatta ancora di tenera innocenza chiara come l\’acqua dei torrenti,e già anche di calmo coraggio,illuminava il mondo, luce buona che scendevadalla  tua stella .
    Come non immaginavila malvagità,così potevi crearesolo pensieri di serenità .Avevi in te il vento fresco che spazza via cattiverie distacchi e solitudini .
    Piccola grande meravigliosa stella,grazie ancora grazie e grazie per sempredi aver portato qui tra tutti noi un pezzo di infinitoTi è toccato morire di quella morte orribileper far sì che nessuno possa dimenticare .Anche nell\’ultimo tuo atto non hai chiesto niente a nessuno,hai solo voluto ancora una volta dare il tuo bene,
    lasciarlo lì tra i fiori,sulle foglie e lungo i raggi di sole,perché ci sorrida ancora ogni giorno,perché ci abbracci con i coloridegli arcobaleni e ci regali ancora pensieri luminosi e buoni .
    Riposa col tuo sorriso sulle labbra,con la serenità dei bambini,con la tua anima grande nel cielo.In fondo alla nostra anima rimarrai per sempre,e ogni volta che pronunceremo il tuo nome allungheremo una mano per mandarti ancora una carezza .Ciao Paola ti abbracciamo sempre stretta stretta .
     

  2. 7 agosto 2006 14 h 46 min

    在课堂上,Paola作为一个外国人,却对中国的残疾人和民工等弱势群体表现出了深深的关切,给在座的每个中国学生都上了一课。。。我们失掉了很好的老师,中国失掉了很好的朋友。。。
     

    Je suis seulement partie dans la pièce à côté.Je suis moi, vous êtes vous.Ce que nous étions les uns pour les autres.Nous le sommes toujours.Donnez moi le nom que vous m\’avez toujours donné.Parlez moi comme vous l\’avez toujours fait.N\’employez pas un ton différent.Ne prenez pas un air solennel ou triste.Continuez à rire de ce qui nous faisait rire ensemble.Souriez, pensez à moi.Que mon nom soit prononcé comme il l\’a toujours été,Sans emphase d\’aucune sorte, sans trace d\’ombre.La vie signifie tout ce qu\’elle a toujours signifié,Elle est ce qu\’elle a toujours été, le fil n\’est pas coupé.Pourquoi serais-je hors de votre penséeSimplement parce que je suis hors votre vue?Je vous attends, je ne suis pas loin:Juste de l\’autre côté du chemin.Vous voyez, tout est bien.

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